Sikuris

Un siku, c’est quoi ?

Le siku est une flûte andine, “polycalame”; (à plusieurs tuyaux groupés, généralement juxtaposés), dont le nom est d’origine aymara (zampoña en espagnol). Il est composé de deux rangées de tuyaux interdépendantes car complémentaires en ce sens qu’elles comportent en alternance les notes qui manquent à l’autre rangée et réciproquement.

Elles portent des noms différents :

Il existe deux modes de pratique de cet instrument :

Le mode qualifié de « rural »

car il est à l’origine pratiqué dans les communautés andines rurales, et constitue le prolongement, jusque dans la pratique musicale, de l’esprit communautaire du mode de vie andin. Ici les deux rangées de tuyaux sont confiées à deux musiciens différents, chacun ne disposant donc que d’une partie des notes de musique. Dès lors, pour que toutes les notes d’un même morceau puisse être jouées, la présence de ces deux musiciens interdépendants est nécessaire. Ceci demande moins de souffle aux musiciens et permet une plus grande virtuosité, mais nécessite une parfaite synchronisation entre les deux musiciens ou groupes de musiciens (appelés « sikuris »).

Le mode qualifié de « citadin »

l’urbanisation ayant conduit à plus d’individualisme, consiste à placer les deux ranguées l’une derrière l’autre et, l’instrument étant confié à un seul musicien, celui-ci joue en déplaçant ses lèvres en zigzags en alternant entre les deux rangées. La troupe de sikuris de l’association Ayllu pratique le mode traditionnel « rural » et les modalités pratiques sont les suivantes :

Voici le matériel que nous utilisons dans notre pratique du sikuris, en espérant qu’il vous sera utile:

Matériel

Tablatures

Facebook Web Site